Vols d’objets liturgiques, cimetières saccagés : faut-il fermer les églises en Valais ?
Les vols et les déprédations dans les églises et les cimetières se sont multipliés cette année en Valais. Faut-il pour autant fermer les églises ? Pas question rétorque le vicaire général du Diocèse de Sion, Pierre-Yves Maillard. Pour lui, la mission d’accueil reste primordiale.
Les vols et les déprédations dans les églises et les cimetières se sont multipliés en Valais cette année. Vol d’une urne lors d’un enterrement à Sion le mois dernier. Vague de pillages ce printemps dans les cimetières d’Ardon, Leytron, Martigny et Sierre. Interrogée, la police cantonale le confirme : un peu plus de 90 vols ont été recensés.
Un pic de cas essentiellement liés à des auteurs qui ont, depuis, été interpellés, indique la police cantonale. Faut-il pour autant verrouiller les églises pour décourager ces actes à l’approche des fêtes de fin d’année ? Question posée à Pierre-Yves Maillard, vicaire général du Diocèse de Sion.
Pierre-Yves Maillard distingue les vols d’objets liturgiques dans les églises, des événements survenus ce printemps dans les cimetières valaisans.
Selon la police cantonale, aucune augmentation de vols n’a été constatée dans les églises. L’urne dérobée début octobre à Sion est un cas isolé. À ce jour, le ou les auteurs n’ont toujours pas été identifiés.
Si la plupart des églises restent ouvertes, elles sont de plus en plus nombreuses à verrouiller leurs portes durant la nuit. "Une tendance que l'on peut comprendre", souligne Pierre-Yves Maillard.
