Vionnaz : un mouflon retrouvé agonisant devant l'école
Triste découverte à Vionnaz. Le 25 mars dernier, un jeune mouflon a été retrouvé agonisant sous le préau de l'école. Des analyses sont en cours pour déterminer s'il s'agit d'une attaque de loup.

"Il s'agit de la troisième attaque de mouflon au sein de notre village, c'est intolérable ". Présidente de Vionnaz, Valérie Bressoud-Guérin ne cache pas son ras-le-bol à la suite d'une nouvelle découverte macabre. Le jeudi 25 mars dernier, vers 05h30, un petit mouflon a été retrouvé agonisant sous le préau de l'école du village. Dans le communiqué envoyé ce lundi, la commune indique que les garde-faunes ont dû mettre fin aux souffrances de l'animal. Des échantillons ont été prélevés afin de déterminer de quel grand canidé il s'agit. "Bien que les présomptions soient fortes, il faut attendre deux à trois semaines pour en avoir la confirmation", précise la commune. Principal suspect ? Le loup, à l'origine de deux attaques les 17 et 23 févriers derniers dans le quartier des Nayaz.
Mesures pas suffisantes
Après ces deux attaques, une surveillance accrue a été mise en place par le Service valaisan de la chasse. Malgré les rondes de nuits et les pièges photographiques, le ou les prédateurs n'ont pas pu être débusqués et aucun tir d'effarouchement n'a pu être effectué. Pour la présidente de Vionnaz, il est temps de passer à la vitesse supérieure. "Il faudrait procéder à un tir préventif", affirme Valérie Bressoud-Guérin. "Si on pouvait éliminer quelques individus de la meute qui opère notamment sur notre territoire, cela pourrait les effrayer". Une mesure qui se fait attendre et que seule la Confédération peut autoriser.
Inquiétudes
"En plus de l'anéantissement de notre faune sauvage, nous sommes inquiets pour nos animaux de rentes à l'approche de l'estivage", poursuit la présidente vionnéroude. "On espère vivement qu'il ne faille pas attendre la blessure d'un humain pour que des mesures plus fortes soient prises", conclut-elle.