Vidéosurveillance : bien des communes valaisannes hors-la-loi
De nombreuses communes valaisannes ne respectent pas les droits des citoyens en matière de vidéosurveillance.

De nombreuses communes valaisannes ne respectent pas les droits des citoyens en matière de vidéosurveillance.
Le constat émane du préposé cantonal à la protection des données et à la transparence. De ce fait, avertit Sébastien Fanti, certaines administrations communales voire leurs autorités s'exposent à des poursuites. C'est pourquoi, comme le souhaite le canton, il est urgent de légiférer, les règlements communaux – lorsqu'ils existent – étant "trop lacunaires", toujours selon Sébastien Fanti.
Très concrètement, le risque c'est qu'un citoyen saisisse la justice, par exemple pour contester la surveillance vidéo d'un écopoint, sujet très actuel. Compte tenu de la jurisprudence, "il aurait de grandes chances de gagner", ce qui contraindrait bien des communes à devoir démonter leurs installations.
Sébastien Fanti espère donc que le projet de loi cantonale sur la vidéosurveillance aille rapidement à son terme. La consultation vient d'ailleurs de s'achever.
En attendant, le but "n'est pas d'enclencher des procédures" contre les communes, assure Sébastien Fanti. "C'est d'amener les autorités à comprendre quelles sont les limites, à adapter les pratiques. Nous sommes dans un processus collaboratif et vertueux", conclut-il