Via le projet « Change la Suisse », le Parlement ouvre ses portes aux jeunes du pays
Non, la politique n’est pas qu’un truc abstrait pour vieux bureaucrates.

Non, la politique n’est pas qu’un truc abstrait pour vieux bureaucrates. Les jeunes aussi y ont leur place. C’est en tout cas le message que la Fédération Suisse des Parlements des Jeunes veut faire passer avec son projet «Change la Suisse». Via une plateforme internet, des jeunes entre 14 et 25 ans étaient libres d’y déposer leurs souhaits pour l’avenir du pays, toute thématique confondue. Quatorze d’entre eux ont été retenus et seront défendus par des élus du Parlement.
En Valais, Mathias Reynard s’est intéressé au mariage pour tous. Une thématique qu'il connait bien, puisqu'il milite depuis plusieurs années pour pénaliser l'homophobie. Le socialiste n’en est pas à sa première participation au projet Change la Suisse… alors les idées sont-elles reçues différemment par l’Assemblée, quand il s’agit de jeunes ? "Non je pense que les parlementaires s'intéressent aussi à ce que pensent les jeunes. Par cette démarche nous leur donnons plus de poids et de crédibilité qu'en leur laissant remplir une simple pétition. Et il y a une vraie collaboration qui est faite avec eux pour qu'ils suivent l'avancée du dossier et quels sont les moyens mis en oeuvre."
Parmi les 13 autres souhaits sélectionnés, celui de Mattia Cuccu, 18 ans, de Sierre. L’étudiant dit stop au surplus d’emballages dans les grandes surfaces, et c’est la socialiste Rebecca Ana Ruiz qui s’en portera garante. "Nous sommes allés la rencontrer à Berne pour poser les prémices du dossier, raconte-t-il. C'est à nous maintenant de rédiger un dossier solide et complet pour établir des normes d'emballages dans les supermarchés. Nous essayerons de le déposer au plus tard cet automne."