Valperca n'arrive pas à faire face à la demande toujours plus grande
Valperca n'a toujours pas trouvé son rythme de croisière.

Valperca n'a toujours pas trouvé son rythme de croisière.
Après avoir injecté cinq millions de francs l'an dernier dans leurs entreprises de Rarogne et de Chavornay, les propriétaires de Valperca estiment que la production n'est toujours pas à la hauteur des espérances.
A l'heure actuelle, ce sont environ 150 tonnes qui proviennent de l'élevage de Rarogne, mais la demande est telle qu'il faudrait en tout cas tripler la production et maintenir une moyenne allant de 400 à 500 tonnes de perches par an.
Le problème? L'écloserie des alevins qui n'est pas suffisante; mais les chercheurs s'y attèlent, indique Wilhelm Schnyder, président de Valperca. Reste que cette année, il y a pénurie de perches dans le Léman et dans d'autres lacs du pays, au grand dam des gastronomes et Valperca ne peut pas combler ce manque.
Valperca qui peut ne livrer qu'une centaine de clients, uniquement des restaurateurs et la grande distribution.
Et pourtant aucune échéance n'est à l'ordre du jour. Les propriétaires croient en ce projet et continuent d'investir. D'ailleurs, les frères Landolt pourraient bien ouvrir un autre élevage de poissons en Valais, ce d'une fois que la production de perches aura atteint le quota espéré.