Valais : il aurait poussé son rival dans un ravin, un acte "odieux, atroce, abject !"
"Un acte odieux, brutal, atroce, abject" : le ministère public, via le procureur Catherine Seppey, n’y va pas de main morte.

"Un acte odieux, brutal, atroce, abject" : le ministère public, via le procureur Catherine Seppey, n’y va pas de main morte.
Ce lundi matin, c’était le procès en appel des "amants des Pontis", au Tribunal cantonal à Sion. L’accusation l’a affirmé une nouvelle fois : oui, cet homme de 33 ans a bien, en juin 2013, poussé le mari de sa maîtresse dans un ravin, au lieu-dit « les Pontis », dans le Val d’Anniviers.
Un assassinat clairement établi pour le ministère public : l’homme a attiré la victime, un être faible, dépressif, dans un endroit isolé. Il l’aurait poussé dans le vide, une chute de 120 mètres, ceci afin de se débarrasser de ce rival gênant… Le corps sera retrouvé au fond du ravin plusieurs semaines après.
Pas de témoins ce jour-là, mais l’accusé s’est vanté de l’acte, à plusieurs reprises et à plusieurs personnes. De plus, son téléphone portable le prouve, il était bien sur place au moment du drame.
Pourtant, lui, nie toute implication : "mon client est un mythomane notoire, au QI limité", déclare son avocat Me Michel De Palma.
Sa compagne de l’époque, présente également sur le banc des accusés est jugée pour "complicité d’assassinat". Selon le Ministère Public, elle aurait apporté un "soutien moral, un silence approbateur". Elle nie également d'avoir eu une quelconque influence.
Le Procureur Catherine Seppey requiert 16 ans de prison pour l’auteur présumé, 6 ans pour sa co-accusée, la même peine infligée qu’en première instance à Sierre, en septembre 2017.
Le jugement est attendu prochainement.