Valais : du bétail pour remplacer les agents d'entretien le long des routes ?
Pourquoi ne pas utiliser le bétail pour paître le long des routes du canton ?

Pourquoi ne pas utiliser le bétail pour paître le long des routes du canton ? Pour le service de la mobilité, ce concept a un réel avenir : d’un côté, on économise des heures d'entretien. De l’autre, on permet à des agriculteurs d’exploiter gratuitement les lieux. Écologique et économique.
La méthode existe depuis une dizaine d’années en Valais, mais jusqu’à présent, elle ne concernait que l’autoroute (on peut d’ailleurs parfois apercevoir des vaches, des moutons ou ânes, installés à certains endroits le long de l'A9, bien protégés par de grosses clôtures). L’idée aujourd'hui est d’étendre le procédé aux routes cantonales.
Le bureau d’ingénieurs Bochatay de Saint-Maurice est porteur du projet. Pour Joël Bochatay, ingénieur forestier, le défi est de définir toutes les surfaces compatibles, et de trouver le bétail adéquat, considéré comme "rustique".
Jöel Bochatay insiste : " L'agriculteur est lui aussi gagnant. Il a l'herbe gratuite, un appui financier pour les clôtures. De plus, selon les cas, il peut déclarer ces surfaces au paiement direct agricole. Vu qu'il entretient une surface ouverte, il touche aussi de l'argent via les paiements directs."
On vous propose l'interview ci-jointe de Joël Bochatay