Une vidéo de chatons à l?agonie récupérés à Granges fait le buzz
Une vidéo de quatre chatons entre la vie et la mort provoque l’émoi sur la toile.

Une vidéo de quatre chatons entre la vie et la mort provoque l’émoi sur la toile. Cette vidéo, c’est Corinne Margelisch, présidente de l’Association Les Chats du Robinson à Granges, qui l’a postée sur Facebook le 20 juillet. Plus de 540'000 personnes l’ont regardée et le nombre de partages approche des 9’000. L’impact a même dépassé les frontières, puisque des messages de soutien ont été envoyés depuis la France, la Belgique, le Luxembourg et même l’Afrique.
Dans sa vidéo, Corinne Margelisch pousse un véritable coup de gueule. Ces chatons, qui avaient été abandonnés, étaient proposés à l’adoption sur les réseaux sociaux alors qu’ils n’avaient pas un mois. Ils étaient malades et déshydratés. Actuellement, Mister Cracra, Hope, Angel et Cajou vont mieux. La santé de deux d’entre eux reste fragile et les bénévoles continuent de s’activer pour qu’ils soient complètement hors de danger.
Corinne Margelisch n’accuse personne, mais elle tire ce constat : depuis deux ans le nombre d’abandons augmente. Elle estime que de plus en plus de gens sont adeptes de l’instantanéité. « Certaines personnes voient des chats sur les réseaux sociaux, ne s’inquiètent pas de savoir s’ils sont sevrés ou vaccinés, mais les veulent immédiatement », explique Corinne Margelisch. « Du coup, au moindre problème ou changement de situation, comme un déménagement, on se sépare de l’animal. », poursuit-elle.
L’Association recueille chaque année environ 200 chatons errants, mais aussi des chattes portantes ou allaitantes. Pour l’aider, elle peut compter sur 25 bénévoles actifs entre Sierre et Martigny.
Pour que la situation s’améliore, Corinne Margelisch souhaiterait que tous les chats soient munis d’une puce. D’après elle, il faudrait également que les gens prennent conscience des risques qu’ils encourent s’ils abandonnent un animal. Si un propriétaire est dénoncé, il est susceptible d’écoper d’une amende pouvant aller jusqu’à 2'000 francs, assortie d’une peine privative de liberté avec sursis. Selon les cas, de la prison ferme peut même être prononcée.