Une convention pour définir les objectifs futurs de la HES-SO

La HES-SO doit continuer d'offrir des formations professionnalisantes, ancrée dans le monde du travail et avec un ancrage régional.

Les sept cantons partenaires de l'établissement ont signé une convention jeudi après-midi à Lausanne définissant des objectifs pour la période 2017 à 2020.

Pour le président de la haute école spécialisée de Suisse occidentale Oskar Freysinger, pas question de faire de la HES-SO une voie « académique à bon marché ». Il faut continuer de cultiver les forces de l'école, qui font qu'aujourd'hui 96 % des étudiants trouvent un emploi tout de suite après leur diplôme.

Et pour ce faire, l'obtention d'un bachelor plutôt que d'un master doit rester la priorité, a expliqué Oskar Freysinger.

En Valais, la HES-SO compte six filières pour 2400 étudiants. Mais les retombées économiques de l'école sont indéniables, estime-t-il. Car la HES-SO a suscité énormément de création d'emplois, d'entreprises ou de start-up dans le canton, assure le chef du DFS. Pour un franc investi, on tire entre trois et six fois le volume financier au niveau économique, précise-t-il encore.