Un parc solaire est à l'étude sur la commune d'Orsières
Lors de sa dernière Assemblée Primaire, la commune d’Orsières a informé la population sur l’étude d’un parc solaire photovoltaïque alpin dans la région du col de Chargerat. Une séance d'information publique est prévue le 21 août.

Un nouveau parc solaire photovoltaïque est à l’étude sur la commune d’Orsières. Approché par Alpiq, le Conseil municipal a décidé d’analyser la possibilité d’installer un parc sur le flanc sud du col de Chargerat, aux abords du domaine skiable de Bruson.
Cette surface de 150'000 mètres, située à 2'300 mètres d’altitude, répond aux exigences légales. Elle bénéficie d’une durée et d’une qualité d’ensoleillement idéales, selon la commune. L’installation se situerait hors zone protégée et ne perturberait pas non plus les activités déjà présentes dans la zone. Selon les premières estimations, ce parc solaire permettrait de produire de 12 à 15 gigawattheures par an, soit la consommation annuelle de 4'000 ménages.
Si les études en cours confirment le potentiel de l’installation, et si la population d’Orsières l’accepte, une demande d’autorisation sera déposée auprès du canton avant la fin de l’année. La mise en service progressive interviendrait alors entre 2025 et 2027.
Les détails du projets seront présentés lors d'une séance d’information publique est prévue le lundi 21 août, à 19h30, à la salle polyvalente de La Proz.
6 autres projets en cours en Valais
Précisons que trois projets de parcs solaires alpins ont d'ores et déjà été approuvés par les habitants des communes d'Anniviers, de Gondo-Zwischbergen et d'Hérémence. Trois autres parcs sont à l'étude à Grengiols, Vispertal et Ovronnaz.
Ces projets s'inscrivent dans le cadre de l'offensive nationale sur le solaire et ses mesures urgentes visant à augmenter la part d'énergie renouvelable indigène. L'objectif des porteurs des projets est d'injecter au moins 10% de la production attendue pour l'ensemble de l'installation prévue dans le réseau électrique d'ici fin 2025 et de pouvoir ainsi bénéficier d'une manne fédérale allant jusqu'à 60% des coûts.