Un an après le décès d’Olivier Duperrex, l’école de théâtre à son nom est prête à ouvrir ses portes
Un an après le décès d'Olivier Duperrex, une école de théâtre à son nom est prête à ouvrir ses portes. Une institution, créée en hommage au mythique directeur artistique du Croûtion, pour perpétuer son héritage et transmettre sa passion.
L’École de Théâtre Olivier Duperrex ouvrira bientôt ses portes à Villeneuve, dans les locaux du Théâtre de l’Odéon.
Un hommage à la passion du théâtre
Olivier Duperrex, décédé il y a presque un an, a laissé derrière lui une empreinte indélébile dans le monde du théâtre dans la région. Depuis la création du Théâtre du Croûtion en 1999 jusqu’à son dernier spectacle, son épouse Chantal Duperrex n'en démord pas : "son engagement et sa passion étaient palpables."
Cette dernière explique que l’idée de créer une école de théâtre est née de la volonté de poursuivre son œuvre : « Pour moi, il était évident que sans Olivier, l'aventure du Croûtion ne pouvait pas continuer. Le seul deuil à faire était celui de l’homme lui-même. L’ouverture de cette école est un hommage vivant à sa passion pour le théâtre et pour la transmission de son savoir. »
Une école ouverte à tous
L’École de Théâtre Olivier Duperrex, située au cœur de Villeneuve, accueillera principalement des jeunes enfants, avec des cours prévus chaque mardi. Chantal Duperrex, également directrice du Théâtre de l’Odéon, souligne l’importance de maintenir une taille humaine pour chaque groupe : « Nous avons choisi de limiter les groupes à 10 élèves maximum. Cela permet de garantir une approche personnalisée et de respecter les prédispositions de chaque enfant, tout en conservant une atmosphère intimiste. »
Des professeurs fidèles au style d'Olivier Duperrex
Pour faire bonne mesure, Chantal Duperrex a veillé à recruter des enseignants qui connaissent bien la manière de travailler de son mari. « Nous avons pour l’instant une enseignante engagée, et nous attendons d’autres candidatures en fonction du nombre d’élèves inscrits », précise-t-elle.
« Ce qui était très important pour moi, c’était de choisir des professeurs qui partagent les mêmes valeurs qu’Olivier et qui comprennent sa manière de travailler. Cela permet de préserver l’essence même de ce qu’il a voulu transmettre. »