Traitée à Malévoz,elle aurait cédé la garde de son fils contre son gré
L’APEA, l’Autorité de protection de l’enfant et de l’adulte pointée directement du doigt.

L’APEA, l’Autorité de protection de l’enfant et de l’adulte pointée directement du doigt. Pour l’avocat sédunois Stéphane Riand, cette autorité multiplierait les erreurs et tarderait à rendre réponse dans des dossiers compliqués. Résultat, des personnes voient leur vie profondément bouleversée.
C’est le cas de sa cliente Sandra, qui aurait signé un papier contre son gré en septembre 2016, stipulant qu’elle abandonnait le droit de garde de son jeune fils au profit de son ex-mari. Lors de la signature, elle l’affirme : elle était soignée pour dépression dans l'hôpital montheysan de Malévoz, sous médicaments et incapable de discernement.
Ainsi depuis septembre 2016, elle multiplie les démarches pour récupérer son droit de garde. Le tribunal cantonal a accepté son recours voici trois mois et a demandé à l’APEA de Sion et région un complément d’instruction afin de rendre une nouvelle décision.
Mais rien n’a bougé, Sandra n’a toujours pas été entendue. Pour son avocat Stéphane Riand, cette affaire est symptomatique : nombreux sont les cas qui posent problèmes avec l’APEA.
Contactée, l'Autorité de protection de l’enfant et de l’adulte de Sion et région n’a pas souhaité faire de commentaire.