Terre des Hommes Valais s'inquiète alors que la crise gronde à nouveau à Lausanne
Plus d'un an après la rupture entre les deux institutions, une nouvelle crise au sein de Terre des Hommes Lausanne pourrait faire des dégâts à Massongex, où la maison fonctionne pourtant de manière totalement autonome.

La fondation Terre des Hommes Valais est inquiète. En cause: un article publié lundi dans la presse lémanique et qui fait état de nouvelles tensions au sein de Terre des Hommes Lausanne. L'institution serait une nouvelle fois dans les chiffres rouges et sa gouvernance laisserait à désirer, selon le journal 24 Heures. C'est la deuxième fois en quatre ans qu'une telle crise a lieu dans l'antenne vaudoise de Terre des Hommes.
Celle-ci a décidé l'an dernier de cesser sa collaboration avec la maison de Massongex, qui accueille depuis soixante ans de petits malades du monde entier pour qu'ils puissent venir se faire opérer du cœur en Suisse romande. Les deux institutions sont par ailleurs totalement indépendantes l'une de l'autre. Mais leurs noms restent similaires. Si bien que Terre des Hommes Valais a publié lundi soir un communiqué pour rappeler que ce qui se passe à Lausanne n'a pas d'impact à Massongex.
Philippe Gex, le directeur de Terre des Hommes Valais:
Des crises qui peuvent avoir des effets sur les donateurs
Reste que la maison de Massongex vit essentiellement de dons privés. Chaque crise à Lausanne peut donc avoir des dégâts, notamment au niveau de l'image de l'institution.
150 enfants accueillis en un an
Depuis tout juste un an, Terre des Hommes Valais a un nouveau partenaire, l'association française Mécénat chirurgie cardiaque. C'est elle qui se charge désormais d'identifier les enfants qui ont besoin d’être transférés en Suisse pour y être opérés au CHUV de Lausanne ou aux HUG de Genève. Les premiers petits malades sont arrivés par ce biais il y a tout juste un an, le 6 décembre 2022, à Massongex. Depuis, ce sont 150 enfants qui ont ainsi été hébergés durant leurs traitements. La collaboration se passe bien, selon Philippe Gex.
L'institution "tourne à plein régime", selon son directeur, qui évoque une quinzaine d'enfants qui arrivent tous les mois dans la maison de Massongex.