Télévercorin agit pour embellir son avenir
L’avenir de Télévorcorin s’éclaircit.

L’avenir de Télévorcorin s’éclaircit. La société de remontées mécaniques présente les comptes de son exercice 2014-2015 aujourd’hui, dans le cadre de son assemblée générale. La perte s’amoindrit par rapport à la saison dernière, passant 880'000 à 618'000 francs. « Une perte prévisible au vu des investissements consentis ces dernières années », relève le président Dany Perruchoud. Il souligne cependant que cette embellie ne suffit pas à créer une réelle satisfaction. Du côté du nombre de journées skieurs, Télévercorin en comptabilise 78'000, comme lors de l’exercice précédent. Pour Dany Perruchoud, ce résultat reste cependant insuffisant.
Le message du président est donc clair : il faut élever le tourisme de la région au rang d’une industrie performante et durable. Le projet de résidence touristique semble être un début de solution. Cette structure proposera 80 logements à la location, ce qui représente 450 lits supplémentaires pour la station. Un espace bien-être, un bar à vins et une salle de conférence seront également érigés sur un terrain qui appartient à Télévercorin. Coût de l’opération : 20 millions de francs, financés par des investisseurs privés. Le chantier devrait commencer le printemps prochain et se terminer en décembre 2017.
Grâce à cette nouveauté, Télévercorin espère enregistrer 15’000 à 20'000 journées skieurs supplémentaires par année, ce qui représenterait un minimum de 500'000 francs pour les remontées mécaniques.
On rappelle que Télévercorin a investi 20 millions de francs entre 2011 et 2014 pour le remplacement de la télécabine et l’enneigement artificiel, notamment. La société aurait actuellement besoin d’un montant de 10 millions pour réaliser ses projets de téléskis, télésièges et de liaison des domaines skiables. Car le constat est bel et bien là : 30% des installations valaisannes ont plus de 30 ans. Un constat qui ressort du rapport de la commission extraparlementaire chargée du projet de loi pour l’encouragement des remontées mécaniques du canton. Dany Perruchoud salue le fait que les problèmes aient été mis à jour, mais regrette que les montants prévus pour donner un coup de pouce au secteur ne soient pas automatiquement inscrits aux budgets de l’Etat. Il espère que le Grand Conseil corrigera « ce défaut de financement » et proposera des mesures concrètes pour permettre aux remontées mécaniques d’envisager l’avenir plus sereinement.