Tamoil: pas de report des licenciements collectifs à Collombey
L'espoir de conserver la raffinerie de Collombey est de plus en plus ténu.

L'espoir de conserver la raffinerie de Collombey est de plus en plus ténu. L'Etat du Valais n'est pas parvenu à infléchir la direction de Tamoil. L'option du chômage technique a été repoussée lors des discussions de mardi. "Tamoil les considère comme incompatibles avec sa stratégie de mise en arrêt de sa raffinerie" a précisé le président du gouvernement valaisan Jean-Michel Cina à l'issue de la rencontre.
Selon les dirigeants de Tamoil, il n'est pas possible de mener en parallèle le processus de licenciement collectif et de chômage technique, a précisé M. Cina. Et l'introduction du chômage partiel retarderait encore le processus de licenciement collectif aurait fait savoir Tamoil.
Le seul espoir qui demeure, dit-il, est de trouver un repreneur dans un court délai puisque Tamoil a fixé une échéance au 31 mars 2015 tout en gardant la main sur d'éventuelles négociations notamment au niveau des conditions de reprise. Plusieurs contacts sont déjà pris. Des intéressés se sont manifestés, mais aucune autre information n'a filtré.
Les aspects environnementaux ont aussi été abordés lors de la rencontre. Tamoil dit ne pas vouloir prendre maintenant une décision de fermeture définitive. La direction ne parle pas de démantèlement. Elle veut au contraire garder les installations dans un état qui permettrait un redémarrage, a encore précisé M. Cina.