Stamms politiques: comment fonctionnent les partenariats entre tenanciers et partis?
Elections dit aussi stamm politiques.

Elections dit aussi stamm politiques. Au jour du dépouillement, les partis se donnent rendez-vous dans les établissements de la capitale. Quelles tenants et aboutissants pour les tenanciers concernés ? Tour d'horizon.
Elections, candidats et campagnes vont souvent avec stamms politiques. Au jour du dépouillement des fédérales, les partis élisent résidence dans des établissements de la capitale valaisanne.
Ainsi le 20 octobre, seules quelques rues, voire quelques mètres séparaient les stamms les uns des autres. Aux portes de la vieille ville, les Brasseurs ont accueilli le PLR. A quelques pas, la crêperie sédunoise recevait pour la première fois les Verts. Un peu plus haut, le PDC se retrouvait au Vieux Valais. Enfin rue de Conthey, le parti socialiste s'installait à la pinte contheysanne, et l'UDC chez Sam.
Pas d’établissement estampillés
Mais le discours des patrons est le même: leurs établissements ne sont pas estampillés aux couleurs d'un parti. « Rue de Conthey, les bistrotiers et les présidents de partis s'entendent pour ne pas toujours recevoir les mêmes équipes, indique Sébatien Lamon, gérant de la Pinte contheysanne. C’est aussi une manière de noyer le poisson et de ne pas être estampillés.»
Même philosophie du côté des Brasseurs. Si les libéraux radicaux choisissent régulièrement cet endroit pour leurs rencontres, le but n'est pas d'afficher une idéologie politique. «Nous mettons la salle à disposition au premier arrivé, sans distinction de parti, insiste le gérant François Mabillard, je n’ai en tout cas jamais reçu de remarque de ma clientèle à ce propos.»
Prermière expérience
A quelques pas, la crêperie sédunoise vivait sa première expérience en tant que stamm des Verts. Mais là encore, la gérante y voyait une action commerciale et non idéologique. «Bien sûr, si à l’avenir, j’étais abordée par plusieurs partis, je donnerais la priorité aux Verts, mais parce que c’est avec eux que j’ai travaillé en premier.»