Solidarité financière fédérale : création d'un groupe de travail
Le débat autour de la péréquation financière fédérale n'est pas clos.

Le débat autour de la péréquation financière fédérale n'est pas clos.
Même si le référendum lancé par quatre cantons contributeurs (Schaffhouse, Schwyz, Zoug et Nidwald) a échoué au début octobre – il en aurait fallu huit pour provoquer une votation – les négociations vont reprendre. Un groupe de travail vient d'être constitué à l'instigation de la Conférence des gouvernements cantonaux. Placé sous le pilotage de l'ancien conseiller d'Etat schwytzois Franz Marty, il réunira trois représentants des cantons riches et trois représentants des cantons pauvres.
Défendront la position des contributeurs les conseiller d'Etat Serge Dal Busco, pour Genève, et Peter Hegglin, pour Zoug, ainsi qu'Ernst Stocker, le président du gouvernement zürichois.
Dans le camp des bénéficiaires de cette solidarité financière fédérale, on retrouvera les chefs de département des finances des cantons de St-Gall, Martin Gehrer, des Grisons, Barbara Janom Steiner, et du Valais, Maurice Tornay.
Une première séance est prévue cette année encore, probablement le 4 décembre. Il s'agira de réexaminer les principes de la péréquation et de procéder, à partir de 2020, "à des ajustements en mesure de rencontrer une approbation unanime", explique Maurice Tornay.
Pour le Valais, l'enjeu est de taille. En 2016, il percevra en effet 606.4 millions de francs de la Confédération et des cantons contributeurs. C'est un cinquième de son budget.