Ski-Valais change à nouveau sa structure pour « survivre »

Du changement au sein de Ski-Valais. L’association a convoqué ses collaborateurs mercredi passé pour les informer que la structure doit changer. Il s’agit de revenir au système qui a été aboli il y a deux ans, tout en y apportant des améliorations. En clair, revenir à une dizaine de centres de performance répartis sur l’ensemble du canton, ce qu’avait mis en place Pirmin Zurbriggen. Fini donc les trois équipes actuelles du Haut, du Bas et du Valais central et sa formation valaisanne. Le président du ski-club d’Evolène, Julien Vuignier constate que certains athlètes seront ainsi formés sous trois systèmes différents, ce qui n’est « de loin pas optimal ».

Mais pour la vice-présidente de Ski-Valais, Natacha Lathion, l’association ne pourra pas survivre si les choses ne changent pas au vu de la situation financière actuelle. Selon elle, la structure en place coûte trop cher et elle a été mise sur pied sans l’accord des ski-clubs. L’association ne veut donc plus reproduire le même schéma. Pour ce nouveau changement, elle demandera l’avis des clubs lors de tables rondes qui seront bientôt organisées. Le projet final sera soumis à votation lors d’une assemblée générale extraordinaire prévue en novembre prochain.

Pour Natacha Lathion, cette structure permettra de mieux former les athlètes en vue des Mondiaux de 2025 et des Jeux Olympiques 2026. Elle explique par exemple que les jeunes auront besoin de moins de temps pour se rendre à leurs entraînements.

Ces changements n’impacteront pas la saison à venir. Les équipes poursuivront leur travail durant l’hiver 2017/2018 comme elles l’ont fait l’année dernière. Ski-Valais espère que le nouveau modèle sera opérationnel dès le 1er mai 2018.

Autre modification qui prend par contre effet immédiatement : le chef alpin, Yves Maret, a été licencié. C’est Didier Plaschy qui reprend son poste, tout en assumant la direction sportive de l’association. Selon Natacha Lathion, ce licenciement est motivé uniquement par des raisons économiques.