Service de l'environnement : rapports de travail "raccourcis" pour le chef du service démissionnaire
Le Conseil d’Etat a officiellement libéré Joël Rossier, chef démissionnaire du Service de l’environnement, de son obligation de travailler.

Le Conseil d’Etat a officiellement libéré Joël Rossier, chef démissionnaire du Service de l’environnement, de son obligation de travailler.
Dans un communiqué, le gouvernement relève que "l’esprit de collaboration nécessaire n’est réciproquement plus suffisant pour permettre une relation de travail adéquate. C’est pourquoi, la fin de la collaboration avec le chef de service concerné a été anticipée".
Fin juin, Joël Rossier a envoyé sa démission au Conseil d’Etat, ainsi qu’à son chef direct, le conseiller d’Etat Jacques Melly. Il a alors été convenu une diminution progressive de son temps de travail jusqu'à fin octobre.
Joël Rossier a estimé qu’il ne disposait pas des moyens et des conditions nécessaires pour exercer sa tâche à satisfaction. Ces divergences ont provoqué des difficultés qui ont amené le gouvernement à le libérer de manière anticipée.
Mardi, nous annoncions sur nos ondes que le chef de service démissionnaire avait adressé un courrier à la Commission de gestion du Grand Conseil et à l'Inspectorat des finances. Plusieurs sources ont indiqué que le contenu portait sur ce qui était qualifié de dysfonctionnements, notamment autour du «dossier mercure» dans le Haut-Valais. Soumises au secret de fonction, les deux instances de surveillance ne se sont pas exprimées en l'état. Le préposé à la protection des données et à la transparence a demandé un audit et la commission a été requise pour obtenir auprès de la COGEST et de l'IF, tout le «dossier Rossier».