Reconnaître une personne par son système veineux, c'est possible!
Le Valais ne fait pas que dans les abricots et le fendant AOC.
Le Valais ne fait pas que dans les abricots et le fendant AOC. La filière d’ingénierie de la HES SO a aussi ses spécialités. A Sion, des chercheurs ont présenté au public Fingervein 3D, un outil de reconnaissance biométrique inédit.
Le prototype, réalisé en collaboration avec l’institut de recherche martigneraine Idiap et la start up de l’EPFL Global ID, se présente comme un boitier noir dans lequel on glisse ses doigts. Lumières et caméras s’enclenchent pour scanner le réseau veineux de la personne et établir son profil. Un système qui lutte contre la fraude d'identité plus efficacement que la prise d’empreintes digitales. "Il est possible d'établir un profil unique à chaque personne par son système veineux, assure Pierre Roduit, professeur à la HES-SO de Sion et participant au projet. La marge d'erreur est plus minime qu'avec la 2D et les données sont moins falsifiables."
Sur le court terme, Global ID souhaite produire un prototype manufacturé pour les investisseurs potentiels d'ici cet été. La start up veut proposer un appareil à bas-coûts, accessible pour les pays émergents d’Afrique. En effet, les gouvernements comme le Cameroun ne possédant à ce jour pas de système efficace, ils sont souvent victimes de fraude identitaire et les pertes sont chiffrées à plusieurs millions de francs. Accès aux soins, obtention de crédits bancaires ou arnaque de Telecom, les cas ne sont pas rares.