Provins, revigorée mais à son tour dénoncée par le chimiste cantonal
Nouvelle irrégularité dans le monde viticole valaisan.

Nouvelle irrégularité dans le monde viticole valaisan.
Cette fois, c'est Provins qui a annoncé ce soir à ses sociétaires, réunis en assemblée générale à Conthey, avoir été dénoncée au Ministère public par le chimiste cantonal.
Les faits remontent à trois mois. Lors d'un contrôle, il s'est avéré que l'un des 132 vins de la coopérative, le "Terra Rosso", assemblage rouge (merlot-gamaret-garanoir), contenait trop de sucre. La commercialisation de cette marque a aussitôt été bloquée. Cela concerne 5 mille bouteilles des millésimes 2011 et 2012 et deux cuves de 15 mille litres.
En réaction, le conseil d'administration de Provins a immédiatement ordonné une analyse de l'ensemble de la production auprès d'un laboratoire bernois "afin d'éviter tout incident à l'avenir".
A côté de cela, Provins a présenté des résultats financiers qualifiés de "très satisfaisants". En données annualisées (le présent exercice ne comptant que huit mois après l'adoption d'un nouveau plan comptable), le chiffre d'affaire a progressé de près de 5 millions de francs pour dépasser les 63 millions. Le bénéfice se monte à 263 mille francs.
Enfin, la première cave du pays a recruté "deux personnalités d'exception" pour étoffer son conseil d'administration. Il s'agit de Guido Egli, président de Mövenpick, et de Michel Produit, directeur commercial chez Coop.