Pourquoi la revitalisation des rivières valaisannes est-elle plus lente que prévu ?
Elles sont essentielles au maintien de la biodiversité: les zones humides doivent être mieux protégées.

Elles sont essentielles au maintien de la biodiversité: les zones humides doivent être mieux protégées. Et en Valais, cette sauvegarde passe par la revitalisation des cours d'eau. Trop lente, selon Pro Natura.
Il faut améliorer la préservation des zones humides. Telle est la recommandation de la CIPEL pour 2020, la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman. Elle adresse ce message à toutes les collectivités qui bordent le lac, parmi lesquelles figure notre canton. Quand on parle de zones humides, il s'agit de toutes formes d'éléments aquatiques, essentiels pour le maintien de la biodiversité : marais, étangs, rivières ou encore canaux. Dont une partie a soit disparu, soit été endigués. Un appel à la sauvegarde que lance aussi Pro Natura.
>>> Ci-dessous, les explications de son chargé d'affaire pour le Valais, Jérémy Savioz:
Si les rivières du canton ont de la peine à retrouver un visage naturel, c'est plus pour une question de communication que de budget.
>>> Ecoutez ci-dessous Daniel Devanthéry, ingénieur cours d'eau au Service valaisan des forêts, des cours d'eau et du paysage:
Depuis 2017, quelque 500 mètres de cours d'eau ont été revitalisés chaque année en Valais. Dans deux ans, un projet de plusieurs kilomètres devrait être lancé sur la Morge entre Sion et Conthey.
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