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Pollution au mercure de la Lonza, les Verts réagissent
Les Verts dénoncent un "scandale" et "l'attitude irresponsable de la Lonza" dans l'affaire de la pollution au mercure.

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Les Verts dénoncent un "scandale" et "l'attitude irresponsable de la Lonza" dans l'affaire de la pollution au mercure.
Pour leur président, Jean-Pascal Fournier, l'entreprise active dans l'industrie chimique doit prendre ses responsabilités. "La Lonza doit cesser de trainer les pieds et de jouer la montre. Elle doit changer d'attitude et s'inspirer de ce qu'ont fait Cimo, BASF et Syngenta dans l'assainissement de la décharge de Pont-Rouge à Monthey. C'est-à-dire reconnaître ses responsabilités et payer l'assainissement de ce site".
Le parti écologiste valaisan demande donc à la Lonza "d'ouvrir la porte de ses archives pour faire toute la lumière sur les quantités de mercure déversées dans la nature". Les Verts aimeraient également que les investigations soient étendues afin de s'assurer que d'autres polluants n'ont pas suivi le même chemin que le mercure, car, pour Jean-Pascal Fournier, "la Lonza a utilisé beaucoup d'autres produits chimiques".
Les Verts veulent aller plus loin, ils demandent des expertises indépendantes pour garantir la confiance de la population. L'une pour accompagner le processus d'assainissement, l'autre dans le domaine de la santé publique afin d'identifier d'éventuels troubles. Pour leur président, "il faut s'assurer une certaine indépendance vis-à-vis de la Lonza et de l'emploi". Car "dans tous les cas de figure, le chantage à l'emploi et à la délocalisation ne doit pas l'emporter sur les mesures d'assainissement. On ne peut pas jouer avec la santé des gens". Pour le parti écologiste, aucun doute ne doit planer dans la population quant au fait que toutes les mesures d'assainissement ont été prises.
Les Verts s'inquiètent enfin du sort réservé à la décharge de Gamsenried, qu'ils qualifient de "bombe à retardement". Pour eux, cette décharge de 200'000m2, sur lesquels près d'1,5 millions de m3 de déchets auraient été déposés, doit être assainie rapidement. "On sait qu'il y a déjà eu une atteinte à la nappe phréatique. Certes, des mesures ont été prises dans les années 1990 pour récupérer les eaux polluées et les ramener vers la STEP de la Lonza, mais ce ne sont que des pis-aller. On sait bien qu'un jour il faudra assainir cette immense décharge, et on ne sait pas trop ce qu'il s'y trouve", conclut Jean-Pascal Fournier.
A noter que le parti écologiste est le premier parti politique à réagir. Il poursuivra son appel avec plusieurs interventions au Grand Conseil lors de la session de mars.
Pour leur président, Jean-Pascal Fournier, l'entreprise active dans l'industrie chimique doit prendre ses responsabilités. "La Lonza doit cesser de trainer les pieds et de jouer la montre. Elle doit changer d'attitude et s'inspirer de ce qu'ont fait Cimo, BASF et Syngenta dans l'assainissement de la décharge de Pont-Rouge à Monthey. C'est-à-dire reconnaître ses responsabilités et payer l'assainissement de ce site".
Le parti écologiste valaisan demande donc à la Lonza "d'ouvrir la porte de ses archives pour faire toute la lumière sur les quantités de mercure déversées dans la nature". Les Verts aimeraient également que les investigations soient étendues afin de s'assurer que d'autres polluants n'ont pas suivi le même chemin que le mercure, car, pour Jean-Pascal Fournier, "la Lonza a utilisé beaucoup d'autres produits chimiques".
Les Verts veulent aller plus loin, ils demandent des expertises indépendantes pour garantir la confiance de la population. L'une pour accompagner le processus d'assainissement, l'autre dans le domaine de la santé publique afin d'identifier d'éventuels troubles. Pour leur président, "il faut s'assurer une certaine indépendance vis-à-vis de la Lonza et de l'emploi". Car "dans tous les cas de figure, le chantage à l'emploi et à la délocalisation ne doit pas l'emporter sur les mesures d'assainissement. On ne peut pas jouer avec la santé des gens". Pour le parti écologiste, aucun doute ne doit planer dans la population quant au fait que toutes les mesures d'assainissement ont été prises.
Les Verts s'inquiètent enfin du sort réservé à la décharge de Gamsenried, qu'ils qualifient de "bombe à retardement". Pour eux, cette décharge de 200'000m2, sur lesquels près d'1,5 millions de m3 de déchets auraient été déposés, doit être assainie rapidement. "On sait qu'il y a déjà eu une atteinte à la nappe phréatique. Certes, des mesures ont été prises dans les années 1990 pour récupérer les eaux polluées et les ramener vers la STEP de la Lonza, mais ce ne sont que des pis-aller. On sait bien qu'un jour il faudra assainir cette immense décharge, et on ne sait pas trop ce qu'il s'y trouve", conclut Jean-Pascal Fournier.
A noter que le parti écologiste est le premier parti politique à réagir. Il poursuivra son appel avec plusieurs interventions au Grand Conseil lors de la session de mars.
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