Pandémie: la police valaisanne salue l'attitude "exemplaire" de la population
Aucun débordement majeur à déplorer. La police valaisanne tire un bilan positif de sa mission de surveillance durant la pandémie. Une présence qu’elle continue à assurer malgré le retour à la normale.
«Pour la Police cantonale, l’attitude de la population valaisanne durant cette pandémie est à saluer». Ce sont les mots de son porte-parole Stève Léger, au moment de tirer un premier bilan des derniers mois. «Nous n’avons pas rencontré de problème majeur, comme ç’a été le cas dans d’autres cantons», poursuit-il. Durant cette période délicate, la police valaisanne a rempli une mission d’un nouveau genre, «historique» même. «En Valais, jamais il n’y a eu un tel déploiement de police, que ce soit cantonale ou communale», souligne Stève Léger. «Des patrouilles ont sillonné le canton 24h sur 24h, dans les villes, les villages, en plaine, comme en montagne. Notre mission était de faire appliquer les consignes sanitaires, pour empêcher qu’une vague engorge les hôpitaux».
«Récalcitrants»
Si aucun débordement majeur n’a été constaté en Valais, à l’image des matchs de foot sauvage vus dans les cantons de Vaud et Genève, la police valaisanne a parfois eu affaire à des individus qui ne jouaient pas le jeu. «Nous avons rencontré quelques récalcitrants», explique Stève Léger. «Il s’agissait bien souvent de jeunes de 15 à 25 ans, déjà connus de nos services, qui avaient l’habitude d’occuper les parcs et les gares», précise-t-il. «A l’égard de ces personnes, nous avons dû faire preuve de fermeté, afin que le message passe». Pour l’heure, aucun chiffre n’est communiqué quant au nombre d’infractions. Les autorités cantonales donneront un bilan détaillé.
Phase préventive
Malgré un retour progressif à la normale, la police reste sur le pied de guerre, toujours présente sur le terrain. «Notre action suit la courbe de la pandémie», explique Stève Léger. «Nous sommes passés d’une phase répressive à une phase préventive». Et le porte-parole de rappeler que les rassemblements de plus de 30 personnes sont encore interdits sur la voie publique. «Nous avons toujours la possibilité de verbaliser si nécessaire», prévient-il. «Mais le maître-mot reste la prévention. En clair: conserver le contact avec la population. Une proximité que l’on connaît bien en Valais».