Nouvel exercice dans les chiffres rouges pour Provins
Les années se suivent et se ressemblent pour Provins dont l'exercice 2024 est à nouveau déficitaire. Mais la maison aux 2300 actionnaires a mieux résisté que la moyenne. Le retour à l'équilibre est étroitement lié au projet de nouvelle cave.

Provins a essuyé une nouvelle perte en 2024. "Dans un contexte de marché du vin toujours marqué par une forte tension", ses ventes se sont contractées de 5.5% à 37.2 millions de francs. C'est mieux que la performance des vins suisses et valaisans. Mais une telle évolution n'a pas aidé à renouer avec les chiffres noirs.
Résultat, dévoilé mercredi soir lors de l'assemblée générale qui s'est tenue à Conthey : une perte de 4.6 millions de francs, légèrement inférieure à celle de l'année précédente (4.7 millions).
Pour retrouver l'équilibre, Provins a élaboré une stratégie en quatre axes : l'augmentation des ventes en bouteilles (en progression de 2.5% en 2024), le redimensionnement de son vignoble, l'optimisation des coûts et, élément central, la concrétisation de son projet de nouvelle cave, dans les trois à cinq ans, l'actuelle étant "grande, trop grande" et générant une charge importante. Rien que le loyer annuel se monte à 1.65 million de francs.
Président du conseil d'administration, Christian Consoni, de fenaco, qui détient 80% du capital de l'entreprise, réaffirme pour sa part sa confiance dans les perspectives à moyen et long terme. Provins est une "maison forte, fiable et tournée vers l'avenir", assure-t-il.
La preuve : 2.5 millions de francs ont encore été investis en 2024 dont 1.5 million pour cinq nouveaux pressoirs qui pourront être transférés dans la nouvelle cave. Depuis l'arrivée de fenaco, 5.7 millions ont été dépensés afin de renouveler les installations.
Les articles les plus lus
Guillaume Girolamo, la nouvelle vie d'un miraculé

La comédienne française Vanessa Paradis en tournage en Valais

Dons : la plateforme romande QoQa explose tous les records pour Blatten
Résidences secondaires : deux stations valaisannes sur le podium européen des lieux les plus chers
