Noa Wallis: un fonctionnement qui demande de l'investissement en temps

Présenté au public il y a deux ans, le robot Noa Wallis du préposé cantonal à la protection des données, Sébastien Fanti, a sillonné le Valais depuis. Elèves de la scolarité obligatoire, collégiens, mais également adultes via des conférences ou des présentations, le public touché est varié et les objectifs divers.

Si au départ il s’agissait d’attirer l’attention des jeunes sur les risques encourus sur internet, cet humanoïde a également rempli des missions qui ont été au-delà de la simple prévention. Surtout, il s’inscrit dans une tendance où le robot supplante de plus en plus l’être humain, et Noa Wallis contribue à cette prise de conscience.

Pour l’heure, une petite quinzaine de classes ont pu profiter des atouts du petit androïde. « Sa venue demande des compétences spécifiques et un investissement en temps importants de la part de l’enseignant. Il faut un vrai projet, avec un objectif précis. » D’où le relativement peu de demandes effectuées en deux ans, explique Sébastien Fanti. Mais le robot a également permis de faire exister le Valais sur la carte mondiale dans ce domaine. D’ailleurs, le préposé à la protection des données annonce déjà la venue du grand frère de Noa Wallis prochainement.