Moins de mouches Suzukii en raison des conditions climatiques

Après les affres du gel et de la grêle, enfin une bonne nouvelle pour les arboriculteurs et les viticulteurs valaisans : il y a moins de mouches Suzukii cette année. On s’en souvient, l’an passé ce ravageur avait frappé les vergers d’abricots principalement. Entre 10 et 20% des luizets étaient touchés. Le Valais avait alors mis sur pied une task force pour lutter contre la drosophile, avec une intensification des contrôles dans les cultures.

Aujourd’hui dans la vingtaine de pièges installés dans les vergers et le vignoble, le nombre de mouches capturées a diminué de moitié par rapport à 2016, explique Mauro Genini, collaborateur à l’Office cantonal de l’arboriculture et des cultures maraîchères. Les cultures ayant de l’avance, les fruits ont été épargnés par le ravageur qui se développe, lui, plus tard. Et puis, la drosophile n’aime pas les grandes chaleurs comme celles de cet été.

Mais le canton ne lâche pas ses efforts pour autant. Il poursuit ses contrôles, mais aussi ses tests en laboratoire et sur le terrain. Le but : trouver un répulsif naturel et non pas chimique. En attendant, les vignerons doivent rester vigilants jusqu’à la vendange. Si les pluies venaient à s’intensifier, des populations de Suzukii pourraient se développer.