Marisa Addor se lance en politique : "Nous sommes des Wonder Women"
Les élections communales, c'est cet automne. D'ici là, Rhône FM part à la rencontre de personnalités atypiques qui, pour la première fois, se lancent. Aujourd’hui, Marisa Addor.
Elle refuse d'être considérée comme "la femme de". Marisa Addor se lance en politique. Sous la bannière UDC, elle vise le conseil communal de Savièse. «Je suis majeure et vaccinée, j’ai 55 ans, j’ai mes idées», dit-elle d’entrée. Difficile de parler d'une femme d'homme politique qui s’engage. Marisa Addor, épouse du conseiller national Jean-Luc. Forcément, on nous dira que l'on est réducteur, qu'une femme ne se résume pas à son mari. C'est vrai. Mais forcément aussi, être la compagne, ou le compagnon d'un élu fédéral, ce n'est pas rien, ça a un impact sur ses engagements, sur sa vie.
«On se fait une carapace»
Marisa Addor en a conscience. «Moi je pense qu’avec le temps, on se fait une carapace et on avance». Elle avance Marisa Addor. Elle nous parle de ses origines latines, de son parcours dans le tissu associatif de Savièse. Là où elle a fondé sa famille il y a plus de 20 ans. «Je suis d’origine italienne. Je suis née à Vevey, j’ai fait mes écoles en Valais. A l’époque, papa avait pris la nationalité suisse, pour la famille. Ma vie est à Savièse maintenant. Depuis 24 ans que l’on vit sur la commune, j’ai beaucoup oeuvré pour les sociétés locales».
Des «Wonder Women»
Concernant le fait de s’engager en politique, Marisa Addor veut être claire : «Il ne faut pas trouver bizarre qu’une femme puisse exister en dehors de son mari. Quand j’en ai parlé avec Jean-Luc, j’ai dit, voilà, les enfants sont dehors, je veux m’investir pour la commune». Marisa Addor conclut par un message «J’encourage les femmes de politiciens à s’engager en politique. Je dirais que nous sommes de Wonder Women, on sait tout faire. Le travail, le ménage, les enfants... et la politique !» Notre portrait à découvrir ci-dessous.