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Lutte contre le surendettement : Caritas Valais sceptique
Depuis le début de l'année, la publicité dite "agressive" pour le petit crédit est interdite en Suisse.

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Depuis le début de l'année, la publicité dite "agressive" pour le petit crédit est interdite en Suisse.
Cette mesure vise à lutter contre le surendettement, tout particulièrement des jeunes. Mais il n'est pas certain que cette révision de la loi sur le crédit à la consommation atteigne son but. Ce sont en effet les prêteurs qui vont devoir s'autoréguler et formuler pour eux-mêmes des recommandations.
Dans le canton, le spécialiste du désendettement, c'est Caritas Valais. Son directeur, Alexandre Antonin, estime louable l'intention de la Confédération mais "pas suffisante", d'autant que la loi ne prévoit aucune amende. Il estime qu'on devrait aller plus loin en songeant par exemple à introduire un impôt à la source.
En revanche et dans le même registre, Caritas Valais se félicite de la décision du Conseil fédéral de limiter, dès le 1er juillet, à 10% le taux maximal pour le petit crédit contre 15% actuellement.
En Valais comme en Suisse, le surendettement est un véritable fléau. L'an passé, Caritas Valais a accompagné 800 personnes dont 600 nouvelles situations. Elles cumulaient pour 2.4 millions de francs de dettes fiscales et un montant identique de crédits à la consommation. Les impôts sont d'ailleurs la première charge dont les gens pris à la gorge renoncent à s'acquitter. Depuis la création du service de désendettement de Caritas Valais, en 2004, on en est à 20 millions de francs d'impayés.
Cette mesure vise à lutter contre le surendettement, tout particulièrement des jeunes. Mais il n'est pas certain que cette révision de la loi sur le crédit à la consommation atteigne son but. Ce sont en effet les prêteurs qui vont devoir s'autoréguler et formuler pour eux-mêmes des recommandations.
Dans le canton, le spécialiste du désendettement, c'est Caritas Valais. Son directeur, Alexandre Antonin, estime louable l'intention de la Confédération mais "pas suffisante", d'autant que la loi ne prévoit aucune amende. Il estime qu'on devrait aller plus loin en songeant par exemple à introduire un impôt à la source.
En revanche et dans le même registre, Caritas Valais se félicite de la décision du Conseil fédéral de limiter, dès le 1er juillet, à 10% le taux maximal pour le petit crédit contre 15% actuellement.
En Valais comme en Suisse, le surendettement est un véritable fléau. L'an passé, Caritas Valais a accompagné 800 personnes dont 600 nouvelles situations. Elles cumulaient pour 2.4 millions de francs de dettes fiscales et un montant identique de crédits à la consommation. Les impôts sont d'ailleurs la première charge dont les gens pris à la gorge renoncent à s'acquitter. Depuis la création du service de désendettement de Caritas Valais, en 2004, on en est à 20 millions de francs d'impayés.
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