Lutte contre l'exode rural : St-Martin ne lésine pas sur les moyens

La Maison des Générations de St-Martin va devenir réalité.
Six ans après la présentation d'un premier projet, redimensionné depuis, elle sera inaugurée cet été. Les travaux auront duré un peu plus de deux ans.
Le nouvel édifice accueillera un centre scolaire qui offrira quatre salles de classe, une salle d'appui, une salle de travaux manuels et un local administratif. Cela permettra de réunir sous un seul toit, dès la rentrée d'août, les élèves de 1ère à 8e Harmos de Suen et St-Martin.
Une nurserie, une crèche et une UAPE, baptisée "Les Maya'dzons", vont également ouvrir, de même qu'un abri PC. Enfin dix appartements sans barrière architecturale sont en cours d'achèvement. Il s'agit de résidences principales destinées pour moitié à des personnes âgées et pour l'autre à de jeunes familles. Une plaquette descriptive sera envoyée d'ici à la fin mars, dans un premier temps à tous les ménages de la commune. Plusieurs personnes ont déjà fait part de leur intérêt.
Les autorités de St-Martin attendent de la Maison des Génération qu'elle contribue à enrayer l'exode de la population et, si possible, permette d'attirer de nouveaux résidents. Pour une commune de 860 habitants, l'investissement consenti est certes "conséquent", admet le nouveau président, Alain Alter, plus de 8 millions 600 mille francs dont 7 millions et demi à charge de la municipalité. Mais, avant le lancement du projet, St-Martin disposait d'une fortune nette de 3'314 francs par habitant. A son achèvement, la dette nette par habitant sera d'environ 4'600 francs, un endettement qui, selon les critères du canton, reste "mesuré", souligne Alain Alter. Par ailleurs, la vente des deux écoles actuelles pourrait amener une substantielle rentrée financière.