Loup : le Valais définit sa politique de protection des troupeaux
Le canton a défini sa nouvelle politique de protection des troupeaux contre les attaques du loup.
Le canton a défini sa nouvelle politique de protection des troupeaux contre les attaques du loup. Elle identifie notamment des mesures de protection "réalistes" présentées ce matin à la presse. La responsabilité de la mise en œuvre d’une politique de protection incombe désormais aux cantons.
Un guide pratique a ainsi été élaboré à l’intention des agriculteurs : mesures de protection, soutiens possibles et personnes de contact y sont recensés. Berger, chien de protection, clôture électrifiée ou encore parc de nuit figurent parmi ces mesures. En aucun cas une formule magique, la démarche veut d’abord clarifier les possibilités existantes.
Selon Brigitte Decrausaz, cheffe de l’Office des paiements directs, en charge de la mise sur pied de cette politique cantonale, la principale nouveauté est de déterminer dans quelles conditions ces mesures sont applicables. Dans le cas d’un alpage très éloigné et isolé, il est par exemple difficile de mettre des clôtures. Quant à placer un chien de protection dans un alpage situé dans une zone touristique, la solution n'est pas adéquate.
Le Service cantonal de l’agriculture apporte son soutien pour conseiller et assure des suivis des alpages et des exploitations fixes également. Des séances d’information régionales sont organisées là où la pression du loup est particulièrement forte. Le soutien financier, lui, reste du ressort de la Confédération.