Longtemps insouciant, le Valais n'est plus à l'abri d'une pénurie d'eau
Jusqu'ici béni des dieux, le Valais s'interroge désormais sur son approvisionnement en eau. Solidarité et collaborations intercommunales constitueront la réponse. Le délégué cantonal est à pied d'œuvre.
Les communes valaisannes sont de plus en plus préoccupées par leur approvisionnement en eau. Alors que la ressource a longtemps été abondante, la situation s'est compliquée depuis quelques années. Il y a parfois beaucoup trop d'eau, comme l'an dernier, ou pas assez du tout, comme en ce début d'année.
La solution passe par des collaborations intercommunales et l'interconnexion des réseaux. C'est ce que s'efforce d'encourager le délégué cantonal à l'eau, Laurent Horvath, entré en fonction il y a une année.
Depuis son arrivée, le Valais a été divisé en quatorze bassins versants de collaboration ou territoires de collaboration, réalités qui ne se superposent pas toujours. Puis deux séances ont été organisées, l'une dans le Haut-Valais et l'autre dans le Valais romand. Elles ont réuni 220 participants.
Résultat : quatre territoires ont décidé d'ouvrir, relancer ou intensifier le dialogue. Il s'agit d'Aletschgebiet, Lienne-Raspille, du parc régional du Trient et de la vallée d'Illiez. Un cinquième devrait rejoindre le mouvement tout prochainement.
Cela représente 32 communes sur 122. Les travaux sont encore dans leur phase préparatoire, précise Laurent Horvath, qui espère du concret pour "les années qui arrivent".
Les 90 communes restantes sont pour l'instant en observation.