Les viandes de races autochtones profitent d'une collaboration avec le Val d'Aoste

A quelques mois du terme du projet Interreg Eat Biodiversity, les différents acteurs tirent un bilan intermédiaire positif de l’expérience. Cette collaboration entre le Val d’Aoste et le Valais visant à dynamiser les filières des viandes de races autochtones semble répondre aux attentes, même si les chiffres sortiront au printemps 2020. Ce projet interrégional a surtout servi d’impulsion pour différentes démarches liées à la race d’Hérens. Débuté en 2018, il est ainsi venu en complément des projets déjà mis en place dans le cadre de la filière Fleur d’Hérens, existante depuis une quinzaine d’années.

Du côté italien, c’était un budget d’un demi million de francs qui était mis à disposition – 80% a été fourni par l’Union européenne et le reste par la fillière elle-même. En Suisse, on comptait plutôt 75’000 francs, partagé à part égale entre la Confédération, le service cantonal de l’agriculture et le service cantonal de l'économie, du tourisme et de l'innovation.

Plusieurs projets de communication ont été mis en place, en synergie entre les deux régions et une page du site internet officiel de la race d’Hérens publiera les différents lieux dans lesquels on peut trouver la filière Fleur d’Hérens. Elle sera disponible d’ici environ mois. Un foodtruck a également vu le jour afin de proposer des hamburgers du terroir.

Autre priorité: la traçabilité. Sur chaque bête abattue, un échantillon de poil ou de viande est prélevé et envoyé dans un laboratoire à Zurich, afin de définir son ADN. Ainsi, à tout moment, il peut être vérifié si la viande contenue dans l’assiette correspond à ce qui est annoncé.