Les milieux de l?immobilier demandent le soutien du canton pour les surfaces commerciales
L’Association des propriétaires du Valais romand (CIV) et l’Union suisse des professionnels de l’immobilier section Valais (USPI VS) lancent un appel à l’aide au Conseil d’Etat : ils demandent le soutien du canton pour les propriétaires et locataires de surfaces commerciales, à l’...
L’Association des propriétaires du Valais romand (CIV) et l’Union suisse des professionnels de l’immobilier section Valais (USPI VS) lancent un appel à l’aide au Conseil d’Etat : ils demandent le soutien du canton pour les propriétaires et locataires de surfaces commerciales, à l’image de la solution arrêtée par le canton de Vaud.
Si la Chambre Immobilière Valais et l’USPI VS saluent les directives mises en place en raison du Covid-19, elles rappellent que les restrictions d’activité imposées affectent gravement le secteur de l’immobilier. «Bien que les loyers soient légalement dus, nos deux associations ont recommandé aux propriétaires et bailleurs de trouver des compromis avec les locataires. Et plus particulièrement avec les titulaires de locaux commerciaux, qui sont privés de leurs revenus habituels en raison de la crise actuelle.» Des réductions de loyers ou des échelonnements ont été proposés au cas par cas pour les mois de mars et d’avril.
Pour bien des locataires commerciaux, ces solutions ne suffiront pas à garder la tête hors de l’eau, alors qu’ils se voient privés de leurs revenus tout en devant continuer à assumer leurs charges fixes. «Par effet domino, les propriétaires seront touchés eux aussi par des manques à gagner alors qu’ils devront continuer à honorer leurs charges.
Les baux commerciaux ne sont pas les seuls concernés. De nombreux propriétaires, bailleurs ou non, pourraient rencontrer de sérieuses difficultés. «Le Valais est, comme on sait, un peuple de propriétaires. Pour beaucoup, leur bien est le pilier manquant de leur retraite ou alors un complément de revenu bien souvent indispensable. Et pour tous ces propriétaires, aucune aide fédérale ou cantonale de crise n’est prévue!», soulignent la CIV et l’UPSI VS.
En bout de chaîne, les professionnels de l’immobilier sont touchés eux aussi: des rentrées de loyer en baisse entraînent des diminutions de revenus pour les gérants d’immeuble, alors qu’eux aussi ont des charges fixes à payer. La situation est particulièrement grave pour les professionnels de l’immobilier en station. «Après la perte des locations d’avril (période de Pâques), la saison d’été s’annonce extrêmement difficile et les réservations sont au point mort», précisent la CIV et l’USPI VS. Les conséquences s’avéreront très problématiques, si des aides ne sont pas proposées rapidement.