Les JO de Sotchi sans Valais-Wallis Promotion

Valais-Wallis Promotion ne sera pas à Sotchi. Le projet d'une "Maison du Valais", construite dans notre canton et montée sur place est mort-né, malgré le partenariat fondé entre Valais-Wallis Promotion et le Bureau des Métiers, très engagé dans un consortium créé pour l'occasion.
Les délais raccourcis entre le vote grison pour une candidature de St-Moritz (mars 2013) et les négociations avec "Présence suisse" ? l'organisme mandaté par la Confédération ? n'ont pas permis de trouver une solution "satisfaisante pour les eux côtés" explique Bruno Huggler, responsable des marchés pour Valais-Wallis Promotion.
De fait, explique Bruno Huggler, il est indispensable d'investir dans un grand projet pour se garantir une visibilité suffisante dans une manifestation de telle dimension. Le principe est d'ailleurs étendu aux produits valaisans, qui en raison des difficultés administratives pour garantir la certification russe - comprenez, la certitude de pouvoir les diffuser sur le site olympique - , ne seront pas disponibles, du moins pas par les habituels canaux officiels. Le Vieux-Pays se consolera toutefois avec le partenariat, sur place, de l'Ecole des Roches, d'un groupe de cliniques privées ayant pignon sur rue en Valais ainsi que d'un marchand de liqueur martignerain et un encaveur vétrozain.
"Il ne s'agit en rien d'un échec. D'ailleurs, toute la démarche reste un investissement à nos yeux", estime Bruno Huggler, dans la mesure où elle aura permis de montrer que sous une même bannière, les Valaisans sont capables de concocter "un vrai bon projet", dit-il.
S'il ne se sera pas réalisé pour Sotchi, les raisons sont essentiellement à chercher auprès de "Présence Suisse" : "le projet s'est arrêté quelque part sur le niveau national où eux avaient des exigences par rapport au prix et aux conditions. Mais nous ne pouvions pas être partenaire et sponsor principal de la maison suisse et de l'autre côté faire encore une fois quasi un sponsoring en diminuant les tarifs en dessous des prix de revient" conclut Bruno Huggler.