Le Valais se prépare à l'afflux de malades et dispose désormais de 71 respirateurs artificiels
Le corps médical valaisan se mobilise et se prépare à l’afflux de malades.
Le corps médical valaisan se mobilise et se prépare à l’afflux de malades. Pour preuve, le nombre de respirateurs artificiels disponibles qui prend l’ascenseur. Entretien avec Cédric Dessimoz, médecin cantonal adjoint.
On en parle depuis plus d’une semaine. Et la question revient : face à l’afflux de malades redouté aux soins intensifs, malades du coronavirus et en détresse respiratoire, les cantons disposent-ils de suffisamment de respirateurs artificiels ? En temps normal, le canton du Valais en possède une petite trentaine.
71 respirateurs disponibles
L’assistance respiratoire est un facteur essentiel de la lutte contre la pandémie : «Actuellement, nous disposons de 71 respirateurs artificiels en Valais», déclare le médecin cantonal adjoint sur Rhône FM, Cédric Dessimoz. «Ils ne sont pas tous en fonction pour le moment, mais ils sont là. Il est très important de voir qu’il ne suffit pas d’avoir le matériel, il faut aussi le personnel pour l’utiliser. Nous sommes en train, en ce moment même, de mettre en place une coordination pour que l’on puisse exploiter ces 71 respirateurs artificiels et cela inclut le personnel de santé qui va avec».
Tous les respirateurs disponibles réquisitionnés
D’où proviennent tous ces engins ? «Nous vivons une situation exceptionnelle. En temps normal, nous n’avons bien évidemment pas besoin d’autant de matériel», répond Cédric Dessimoz. «Alors, une partie est puisée dans les réserves, prévue en cas de crise. Une autre partie provient d’anciens respirateurs, toujours efficients, que l’on avait remplacés par des nouveaux. Et enfin, il ne faut pas oublier l’armée qui nous en fournit également ». Sachez qu’à l’heure où nous écrivons ces lignes ce jeudi soir, le Valais dispose de 42 lits de soins intensifs et de 18 lits de soins continus. Une soixantaine de lits donc, spécialisés, qui peuvent accueillir les fameux respirateurs artificiels.
Ci-dessous, découvrez l’interview de Cédric Dessimoz, médecin cantonal adjoint.