Le Valais ne fait pas exception à la règle, la vulnérabilité sociale existe aussi dans le canton
La section bas-valaisanne des réseaux Familles Valais s'est retrouvée vendredi passé à Sion. Thème de la journée, parler de la vulnérabilité sociale dans le canton. Une thématique encore passablement méconnue selon certains spécialistes de la question.

Au menu de cette rencontre, des échanges d'informations, de compétences et de nouveautés en matière de vulnérabilité sociale. Car les réseaux Familles Valais et Familie&Jugend Oberwallis ont pour objectif de promouvoir les échanges et les synergies entres les associations qui œuvrent en faveur des familles et des jeunes, indique le communiqué de l'Office cantonal de l'égalité et de la famille (OCEF).
De nombreuses institutions qui partagent cet objectif existent d'ailleurs déjà en Valais: "On a des structures comme le Haricot Magique, des entités qui travaillent dans le contexte de la fragilité sans oublier toute une panoplie de professionnels spécialisés dans le travail social", explique Cédric Bonnébault, délégué à la jeunesse pour le canton du Valais.
Résultats encourageants
La rencontre a également permis aux personnes présentes de réseauter. Les différents participants ont pu échanger afin d'améliorer la visibilité des prestations déjà mises en place pour les familles socialement vulnérables. Les résultats connus par les associations sont d'ailleurs encourageants, estime la cheffe de l'OCEF, Katy Solioz-François: "Dès qu'une mère ou un père de famille a pu créer un lien avec une institution, a pu prendre conscience d'un besoin et auquel on a pu répondre, on est déjà sur un impact positif". Et ce, même s'il reste encore beaucoup à faire, ajoute cette dernière.
"Il y a une vraie prise de conscience de cette situation de précarité en Suisse"Katy Solioz-François, cheffe de l'OCEF
Cet impact positif s'explique notamment par le fait qu'un changement de mentalité a eu lieu non seulement chez les personnes concernées, mais aussi au niveau de la sphère publique. "Il y a une vraie prise de conscience de cette situation de précarité en Suisse alors qu'on ne s'imaginait peut-être pas ça il y a deux ou trois ans", précise Katy Solioz-François.
Problématique non négligeable
D'autant qu'au niveau national, environ 10% des familles sont touchées par cette vulnérabilité sociale, selon Cédric Bonnébault. Le Valais ne fait pas exception à la règle. "Il est aussi touché par ce contexte de vulnérabilité", précise le délégué à la jeunesse pour le canton.
Lors de cette rencontre, diverses autres thématiques ont été abordées à l'instar des lieux d'accueil enfant-parent de type "Maisons Verte". En d'autres termes, des maisons d'accueil pour les enfants en bas âge. Particularité de ces lieux, ils veulent promouvoir le meilleur développement possible pour les enfants et permettre de renforcer l'inclusion sociale et la parentalité, ont expliqué les intervenants.