Le saviez-vous ? En Valais se pratique l'impôt "écclésiastique"
On appelle ça l’impôt ecclésiastique.

On appelle ça l’impôt ecclésiastique. Chaque citoyen valaisan y est normalement soumis… Car ici, et c’est une particularité nationale, les frais de culte sont à la charge des communes.
En clair, chaque commune du canton a le devoir « d’aider » sa paroisse. Pour se faire, elle fixe la contribution en % du montant de l’impôt communal. Il se situe aux alentours de 2 % en règle générale … Concrètement, si vous payez 5000 francs d’impôts, 100 francs seront pour la paroisse de votre village.
Alors oui, dans le canton du valais, c’est un fait, l’Église et l’Etat ne sont pas séparés.
Mais la question se pose : doit-on vraiment payer, est-ce obligatoire ? Non, aucune obligation. Pour s'y soutraire, il suffit d’en faire la demande à sa commune, par écrit, stipulant qu’on ne fait pas, ou plus, partie de l’église officiellement reconnue. La catholique ou la protestante.
Mais le constat est clair, l’immense majorité des gens le paient, sans sourciller. Même s’ils ne croient pas en Dieu, même s’ils sont d’une autre confession. Les raisons ? Le plus souvent, une simple méconnaissance de la loi.
Les déficits annuels des paroisses doivent être comblés, les communes y veillent. Exemple à Martigny, avec le curé Jean-Pascal Genoud.