Le peuple dira si l'AVS doit compenser l'effritement des rentes LPP
Les Suisses se prononceront le 25 septembre sur l'AVS.

Les Suisses se prononceront le 25 septembre sur l'AVS. Le Conseil fédéral a fixé mercredi la date pour cette votation.
A l’heure où, sous la coupole, c’est la diminution des rentes de notre 2ème pilier qui monopolise la révision de la loi sur la prévoyance professionnelle (l'un des chapitres de la "Réforme de la prévoyance vieillesse 2020"), les citoyens seront appelés à se prononcer sur le premier pilier, soit celui de l’AVS. Ce débat sera forcément difficile dans la mesure où les deux sources de rentes « vieillesse » sont étroitement liées.
Il faudra donc trouver un système qui offre des retraites décentes tout en garantissant la stabilité financière des caisses qui les versent.
S’il concède que pour des raisons démographiques avérées, il y a urgence, Stéphane Rossini président de la commission fédérale AVS-AI, prévient : il faut faire attention de ne pas être trop brutal sur l’intervention. Mieux vaut, dit-il, chercher un équilibre pour éviter une mesure catégorique unique. « Si on augmente l’âge de la retraite à 66 ou 67 ans, on va résoudre beaucoup de problèmes pour l’AVS et pour la prévoyance professionnelle mais on va en créer d’autres pour le chômage, pour l’aide sociale et peut-être pour l’assurance invalidité », estime le Nendard.
L’initiative de l’USS « AVS Plus » propose une valorisation des rentes du premier pilier. A l’heure où l’effritement des rentes LPP est déjà programmé, la hausse des prestations AVS pourrait ainsi contribuer à maintenir le niveau des revenus pour les aînés.
Le dernier mot appartiendra donc au citoyen le 25 septembre.