Le passeport gourmand 2020 circule en force sur les tables partenaires du canton
Depuis un mois, les passeports gourmands 2020 circulent dans les restaurants partenaires valaisans.
Depuis un mois, les passeports gourmands 2020 circulent dans les restaurants partenaires valaisans. Concurrence, départ de restaurateurs. Malgré les embûches, le petit sésame rouge est toujours au top des ventes.
Pour la 15 ème année consécutive, les passeports gourmands 2020 sillonnent les tables des restaurants partenaires du canton. Entre Brigue et le Bouveret, plus de 160 établissements offrent une carte à prix réduits pour les détenteurs du livre rouge.
C’est la taille qui compte
Parmi eux, 45 nouveaux, venus étoffer la liste ou remplacer les départs. Clientèle en suffisance, peur des pertes financières, leurs raisons de quitter le passeport gourmand sont diverses. "J'avais calculé une perte de 26 mille francs sur un an, sur les tables qui bénéficiaient du passeport gourmand", révèle ainsi un gérant sédunois, ancien partenaire du passeport.
A Sion, les Brasseurs ont renouvelé leur collaboration pour la quatrième année. Le gérant, François Mabillard ne fait pas de quotats et accepte chaque réservation. Mais c'est bien grâce à la taille de son restaurant, de 200 couverts, qu'il peut se le permettre. «Dans mon ancien établissement, de 60 places, j’avais signé un partenariat d’un an pour me lancer, mais pas plus, les coûts étaient trop importants. Ici, il y a de la place à revendre. C’est une configuration plus intéressante.»
Jamais détrôné
General Media, qui édite le passeport gourmand, veille d'ailleurs à ne sélectionner que des établissements avec une capacité de 50 places minimum. «Entre autres critères, précise Olivier Di Natale, directeur général de Général Média. Nous veillons à avoir une bonne répartition sur le territoire et plusieurs coups de coeur personnels.»
Dans tous les cas, les clients s'arrachent chaque année le passeport gourmand. Si le nombre de livres en circulation n'est pas communiqué, le directeur du Generalmedia Olivier Di Natale précise que la demande est 3 à 4 fois supérieur à l'offre. Malgré les nombreuses offres plagiées ou concurrentielles – Tables ouvertes, la Fourchette et autres Deindeal – qu'est-ce qui fait le succès du passeport gourmand? «C’est le bouche à oreille qui a fait son chemin, insiste Olivier Di Natale. Nous avons des équipes présentes dans chaque région couverte par le passeport gourmand, pour rencontrer les restaurateurs, les démarcher, les draguer, les écouter. Nous ajoutons une âme à une offre commerciale attractive.»