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Le nombre de voitures peu polluantes en augmentation en Valais

Le canton de Vaud vient de dresser le bilan : depuis l’introduction du rabais de 75% sur l’impôt sur les véhicules à moteur en 2014, le nombre d’automobiles peu polluantes a presque triplé.

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Rédaction Rhône FM, Rédaction Rhône FM
02 avr. 2017, 18:00
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Le canton de Vaud vient de dresser le bilan : depuis l’introduction du rabais de 75% sur l’impôt sur les véhicules à moteur en 2014, le nombre d’automobiles peu polluantes a presque triplé.

Qu’en est-il en Valais ? L’ « éco-bonus » instauré en 2010 a été supprimé le 1er janvier 2016. Une suppression décidée dans le cadre d’ETS II. « Il faut dire que cette mesure a coûté 3 millions de francs au total », précise Pierre-Joseph Udry, le chef du Service de la circulation routière et de la navigation.

Ce geste de l’Etat pour inciter les Valaisans à « rouler écolo » a eu un impact, selon Pierre-Joseph Udry. En 2010, le canton comptait 4'426 véhicules hybrides, à gaz, électriques, à essence ou diesel de classe énergétique A. En 2015, ce nombre est passé à 7'024. Cela représente une augmentation de 58%.

Par contre, Pierre Joseph Udry ne s’attend pas à une dégringolade pour 2016 avec la suppression de ce bonus. « Les personnes qui possèdent ce type de véhicules ne vont pas s’en séparer à cause de l’abolition du rabais de 70% », précise le chef du service. Les chiffres exacts devraient être publiés au mois de juin.

A terme, Pierre-Joseph Udry espère que cet « éco-bonus » sera réintroduit. « Mais il faudra d’abord régler le scandale des moteurs diesel truqués », ajoute-t-il. Selon lui, on ne peut pas faire un geste financier si l’on n’est pas certain que la voiture a une empreinte écologique.

Alain Klose, le chef de la section Nuisances et Laboratoire au service de l’environnement de l’Etat du Valais espère aussi une réintroduction de ce rabais. Mais il l’avoue : le nombre de véhicules peu polluants en circulation ne peut pas améliorer significativement la qualité de l’air. Il représente 2,2% du parc automobile valaisan. « Pour qu’une différence se fasse réellement sentir, il faudrait atteindre 20% », conclut Alain Klose.

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