Le monopole des ramoneurs mis à mal en Suisse. Et en Valais?
C’est un monopole historique dans notre canton.

C’est un monopole historique dans notre canton. Celui des ramoneurs. Un monopole qui ne concerne plus que 15 cantons suisses. Au 1er janvier, Soleure et Bâle-Campagne sont passés à un système libéralisé rejoignant ainsi la majorité des cantons suisses alémaniques et le Tessin.
Leurs motivations sont diverses : s’adapter aux évolutions du métier et permettre ainsi à la profession de se développer, s’adapter aussi à l’évolution de la société, et laisser les clients choisir leurs ramoneurs.
De belles ambitions, reconnaît Xavier D’Amico, président de l’Association valaisanne des maîtres ramoneurs. Mais selon lui, libéraliser se fera au détriment de la sécurité des installations.
Quant à l’idée que libéraliser fera baisser les prix, Xavier D’Amico, la réfute:
Reste que le grand perdant de ce monopole, c’est la jeune génération de ramoneurs, qui se retrouve, diplôme en poche, sur un marché bouché. Et ça Xavier D’Amico ne peut pas le nier:
A noter qu'à ce jour, une seule interpellation déposée au Grand Conseil valaisan évoquait la suppression du monopole des ramoneurs. Une interpellation retirée avant son traitement.