Le DSSC met en consultation un avant-projet visant à maintenir les coûts de la santé
Le Département valaisan de la santé a mis en consultation un avant projet de révision partielle de la loi sur la santé. Il concerne cinq points. Le délai court jusqu'au 4 janvier prochain.

Le Département valaisan de la santé, des affaires sociales et de la culture, le DSSC, met en consultation un avant-projet de révision partielle de la loi sur la santé. Une révision nécessaire pour adapter la loi cantonale au droit fédéral et donner suite à divers postulats, selon un communiqué envoyé vendredi.
Les dispositions prévues visent à garantir l’accès aux prestations de santé à la population valaisanne et à maintenir l’offre médicale à des coûts dit «supportables». Elles portent surtout sur cinq points, dont l’intégration de la fonction cantonale d’infirmière.
Cette infirmière cantonale sera chargée de promouvoir et valoriser les professions soignantes, et de développer une vision stratégique des soins infirmiers. Le but : aider à la lutte contre la pénurie de personnel soignant, selon le communiqué.
Interdire les thérapies de conversion
Un autre point concerne l'interdiction des thérapies de conversion, des pratiques qui cherchent à modifier l'orientation sexuelle et affective ou l'identité de genre d'une personne. Cette disposition fait suite à un postulat et propose d'interdire ces thérapies, tout comme leur promotion.
Les autres dispositions portent sur la limitation de l'admission des médecins, la possibilité d'introduire une taxe de garde et l'extension des compétences reconnues par le droit fédéral aux pharmaciens. La procédure de consultation court jusqu'au 4 janvier 2024.