Le Diocèse de Sion condamne les thérapies de conversion pour homosexuels
La Grande-Bretagne veut les interdire, l’Etat de New York l’a déjà fait.

La Grande-Bretagne veut les interdire, l’Etat de New York l’a déjà fait. Les thérapies de conversion pour homosexuels existent aussi en Valais. Sébastien Nendaz, responsable communication de l’association Alpagai, a recueilli le témoignage d’une personne confrontée à cette situation. Ses parents, croyants, n’acceptaient pas son homosexualité et voulaient le guérir. Leur fils devait devenir hétérosexuel grâce à l’aide d’un psychologue.
« Personne ne dira qu’il pratique ce genre de méthodes, mais ça existe, chez nous, en Valais », s’insurge Sébastien Nendaz. « C’est quelque chose de profondément dramatique, de profondément inhumain », ajoute-t-il.
Une vision que partage le Diocèse de Sion. Le vicaire général, Pierre-Yves Maillard, affirme que ces thérapies n’ont pas leur place pas au sein de l’Eglise catholique valaisanne. « Nous nous en désolidarisons à 100%, personne ne doit être discriminé », relève Pierre-Yves Maillard.
Un discours auquel Sébastien Nendaz croit fermement. Il estime que la position de l’Eglise envers la communauté LGBT a évolué au fil des années.
Sébastien Nendaz en est convaincu : ces thérapies de conversion disparaîtront… un jour ou l’autre.