Le défi du mois sans alcool se fait une petite place en Valais
Le phénomène a été lancé par le Britanniques.

Le phénomène a été lancé par le Britanniques. Il se fait petit à petit une place en Suisse et en Valais. Le défi du « Dry January » consiste à passer le mois de janvier sans boire une goutte d’alcool. « Cette action n’est pas institutionnalisée, elle est portée par les médias, du coup, elle prend un peu plus de temps à s’imposer », explique Sébastien Blanchard, responsable de projet à Promotion Santé Valais.
Il souligne que faire une croix sur les vins, bières et autres spiritueux a des effets bénéfiques sur la santé, même si l’arrêt ne dure qu’un mois. « Une étude récente d’une université britannique a révélé des améliorations notables du sommeil, de la concentration et du poids », relève Sébastien Blanchard. « Sans compter les bienfaits pour le porte-monnaie », ajoute-t-il.
Plus globalement, il estime que relever ce défi est l’occasion de faire un point sur sa relation à l’alcool. Est-ce que je ressens un manque ou une pression sociétale lorsque je refuse un verre ? « Ce sont des questions à se poser ». Selon Sébastien Blanchard, cette pression n’est pas plus importante en Valais. Notre canton est un canton viticole, certes, mais chaque région a sa spécialité », note-t-il.
Et après ? Quel comportement adopter une fois le mois de janvier passé ? « Il est inutile de faire une grosse fête le 1er février pour se rattraper », prévient Sébastien Blanchard. Il évoque les risques d’une consommation excessive, comme les comas éthyliques, les violences ou encore les relations sexuelles non voulues ou non protégées.
« La modération est de bon ton tout au long de l’année », conclut Sébastien Blanchard.