Valais
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Le Conseil d'Etat envisage de museler le Grand Conseil
Le Conseil d'Etat valaisan veut museler le Parlement.
Le Conseil d'Etat valaisan veut museler le Parlement. Selon une information du Matin Dimanche, "le gouvernement veut suspendre pendant deux ans toute activité parlementaire pouvant avoir des incidences financières pour l'Etat du Valais".
Plus concrètement, le Conseil d'Etat a envoyé début janvier à la commission de gestion du Grand Conseil un projet de décision qui propose de suspendre jusqu'au 31 mars 2016 tous les textes parlementaires déposés après le 1er novembre 2013 et pouvant avoir des répercussions financières pour le canton.
Une proposition du Conseil d'Etat qui surprend Xavier Mottet, président du parti libéral-radical valaisan et qui siège par ailleurs au Parlement.
"Le budget a été difficile à boucler, mais il ne faut pas non plus exagérer, on a trouvé des solutions. Partir dans une solution extrême comme celle-là, où on enlève des pouvoirs démocratiques au Parlement, je trouve ça choquant. Il n'y a pas de crise actuellement qui préconise une telle mesure", nous a-t-il dit.
Une décision qui selon lui a un lien avec la nouvelle répartition au Grand Conseil et la perte de majorité du PDC. "J'ai l'impression que le parti majoritaire, qui perd sa majorité au Parlement, ne veut plus à l'heure actuelle du Grand Conseil, d'où cette proposition du Gouvernement à majorité démocrate-chrétienne", ajoute Xavier Mottet.
Même incompréhension et même attaque envers le Gouvernement du côté de l'UDCVr. Son coprésident Jérôme Desmeules estime cependant que cette proposition est un coup d'épée dans l'eau, qu'il n'explique toutefois pas.
"J'ai l'impression que le Gouvernement est peut-être démuni par rapport à la situation actuelle du budget et cherche des solutions qui n'en sont pas. Et plutôt que d'entreprendre des réflexions profondes sur certaines parties de son fonctionnement, et bien ces réflexions il va falloir les faire".
Inquiétude également du côté du parti socialiste valaisan. Pour son président Gaël Bourgeois, "le gouvernement manque de vision en terme budgétaire, en terme d'avenir. Alors oui les temps sont difficiles, mais ce n'est pas une raison pour dire on arrête de travailler, on ne fait plus rien, on ne va pas de l'avant, on ne prépare pas les dossiers d'avenir. Et cela juste parce qu'on a une mauvaise gestion financières à l'heure actuelle".
Du côté du PDC on se demande comment une information comme celle-là peut déjà être dans la presse dominicale alors que la commission de gestion ne se penchera sur le sujet que ce lundi. Quant aux attaques envers son parti, Serge Métrailler, vice-président du PDCVr, les juge à la limite de la malhonnêteté intellectuelle. "C'est manquer de respect vis-à-vis du Gouvernement de ramener cette proposition à des éléments purement politiques. Comment peut-on imaginer aujourd'hui que le Conseil d'Etat puisse faire des propositions qui fédéreraient l'ensemble des minoritaires à contrecarrer après l'ensemble de ses projets? Cela me semble complètement utopique".
Cette proposition doit toutefois encore être traitée par la commission de gestion. Et après ce traitement, c'est le Grand Conseil lui-même qui aura le dernier mot.
Plus concrètement, le Conseil d'Etat a envoyé début janvier à la commission de gestion du Grand Conseil un projet de décision qui propose de suspendre jusqu'au 31 mars 2016 tous les textes parlementaires déposés après le 1er novembre 2013 et pouvant avoir des répercussions financières pour le canton.
Une proposition du Conseil d'Etat qui surprend Xavier Mottet, président du parti libéral-radical valaisan et qui siège par ailleurs au Parlement.
"Le budget a été difficile à boucler, mais il ne faut pas non plus exagérer, on a trouvé des solutions. Partir dans une solution extrême comme celle-là, où on enlève des pouvoirs démocratiques au Parlement, je trouve ça choquant. Il n'y a pas de crise actuellement qui préconise une telle mesure", nous a-t-il dit.
Une décision qui selon lui a un lien avec la nouvelle répartition au Grand Conseil et la perte de majorité du PDC. "J'ai l'impression que le parti majoritaire, qui perd sa majorité au Parlement, ne veut plus à l'heure actuelle du Grand Conseil, d'où cette proposition du Gouvernement à majorité démocrate-chrétienne", ajoute Xavier Mottet.
Même incompréhension et même attaque envers le Gouvernement du côté de l'UDCVr. Son coprésident Jérôme Desmeules estime cependant que cette proposition est un coup d'épée dans l'eau, qu'il n'explique toutefois pas.
"J'ai l'impression que le Gouvernement est peut-être démuni par rapport à la situation actuelle du budget et cherche des solutions qui n'en sont pas. Et plutôt que d'entreprendre des réflexions profondes sur certaines parties de son fonctionnement, et bien ces réflexions il va falloir les faire".
Inquiétude également du côté du parti socialiste valaisan. Pour son président Gaël Bourgeois, "le gouvernement manque de vision en terme budgétaire, en terme d'avenir. Alors oui les temps sont difficiles, mais ce n'est pas une raison pour dire on arrête de travailler, on ne fait plus rien, on ne va pas de l'avant, on ne prépare pas les dossiers d'avenir. Et cela juste parce qu'on a une mauvaise gestion financières à l'heure actuelle".
Du côté du PDC on se demande comment une information comme celle-là peut déjà être dans la presse dominicale alors que la commission de gestion ne se penchera sur le sujet que ce lundi. Quant aux attaques envers son parti, Serge Métrailler, vice-président du PDCVr, les juge à la limite de la malhonnêteté intellectuelle. "C'est manquer de respect vis-à-vis du Gouvernement de ramener cette proposition à des éléments purement politiques. Comment peut-on imaginer aujourd'hui que le Conseil d'Etat puisse faire des propositions qui fédéreraient l'ensemble des minoritaires à contrecarrer après l'ensemble de ses projets? Cela me semble complètement utopique".
Cette proposition doit toutefois encore être traitée par la commission de gestion. Et après ce traitement, c'est le Grand Conseil lui-même qui aura le dernier mot.
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