Le comité du « OUI » à R21 lance sa campagne
Le comité qui soutient la réforme des institutions a lancé sa campagne ce matin.
Le comité qui soutient la réforme des institutions a lancé sa campagne ce matin. Il est composé de représentants de la famille C et de l’UDC qui suivent le mot d’ordre du Conseil d’Etat.
En ce qui concerne la composition et le mode d’élection du Parlement, les partisans estiment que les débats sont trop focalisés sur les 35 sièges garantis pour le Haut-Valais. Les élus jaune et noir, Diego Clausen et Beat Rieder, ont souligné que ce volet vise à assurer une cohésion cantonale.
D’après le comité, le système de la double proportionnelle soumis au peuple le 14 juin assurera également cette cohésion. Le député UDC Grégory Logean relève que cela permettrait aux partis et aux élus d’être représentés équitablement, sans rien changer pour les électeurs. Il précise que les modifications s’opéreraient lors des calculs pour la répartition, après le vote des citoyens. Donc, pas question pour lui de parler d’une réforme « compliquée ».
On rappelle que selon ce système, les sièges sont répartis en fonction de six arrondissements et de sous-arrondissements, qui correspondent aux districts actuels. Un changement indispensable pour se mettre en conformité avec la jurisprudence du Tribunal fédéral.
Pas de « réformette »
Certains opposants à R21 parlent d’une « réformette ». Pour la députée du PDC du Bas-Valais, Marianne Maret, il s’agit d’une façon de critiquer le projet qui manque d’honnêteté. Le clan du « NON » évoque également un manque de respect de la démocratie, justifié par le fait qu’une seule variante sera soumise au peuple. Pour Marianne Maret, c’est une critique « incohérente » puisque certains membres ont déjà annoncé qu’ils lanceraient une Constituante, quelle que soit l’issue du vote du 14 juin.
Organisation des autorités cantonales
Finalement, concernant le deuxième objet de la votation, l’élu du PDC du Centre, Sidney Kamerzin, relève qu’il s’agit d’un point important de la réforme. Il est notamment question de supprimer les districts en tant qu’entité administrative, mais aussi la fonction de préfet. Le tout, pour « moderniser » le Valais, avec les communes et le canton qui deviendraient les seuls organes territoriaux.