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Le canton lance une nouvelle filière de maturité professionnelle

C'est une première en Suisse romande : cette nouvelle filière de maturité professionnelle se fera sur deux ans à Sion. Un projet pilote qui associe des cours en présentiel et en ligne, avec le travail en entreprise. Une formule qui devrait permettre aux entreprises de conserver les jeunes talents.

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Nathalie Terrettaz
Nathalie Terrettaz
19 févr. 2024, 11:00
/ Màj. le 22 févr. 2024 à 08:38
Ce mardi à l'EPTM de Sion pour la présentation de la nouvell filière : Jérôme Saillen, responsable formation Hydro Exploitation, Maxence Carron, enseignant EPTM, Jason Eggel, futur étudiant de la nouvelle filière, Patrick Genoud, chef section maturité EPTM, Christophe Darbellay, conseiller d'Etat en charge de la formation.
Ce mardi à l'EPTM de Sion pour la présentation de la nouvell filière : Jérôme Saillen, responsable formation Hydro Exploitation, Maxence Carron, enseignant EPTM, Jason Eggel, futur étudiant de la nouvelle filière, Patrick Genoud, chef section maturité EPTM, Christophe Darbellay, conseiller d'Etat en charge de la formation. © L'Objectif Studio Photo

La nouvelle filière sera proposée dès la prochaine rentrée scolaire à l'EPTM, l'Ecole professionnelle technique et des métiers, à Sion.

Cette nouvelle formation s'adresse aux détenteurs d'un CFC, qui veulent intégrer une haute école spécialisée dans les domaines de la technique, de l'architecture et des sciences de la vie.

Une formule qui s'ajoute à celles existantes

Deux formules existent déjà pour obtenir une maturité professionnelle : soit durant quatre ans en cours d'emploi, ou alors suivre un an d'école après le CFC.
La nouvelle filière présentée ce lundi à la presse vient compléter l'offre actuelle.

Cette nouvelle filière pour l'obtention de la maturité professionnelle devrait permettre aux jeunes d'aller à l'école, tout en continuant à travailler en entreprise à environ 50%. On parle ici de « blended learning ».

"En plus du travail en entreprise, cette nouvelle version comprendra un jour d'enseignement en classe à l'EPTM de Sion, un cours d'enseignement présentiel, mais à distance, et deux phases auto-organisées accompagnées, où les jeunes développent des projets avec le coaching d'un enseignant", précise Patrick Genoud, responsable unité maturité à l'EPTM.

"Dans cette nouvelle version, les élèves iront à l'école et pourront continuer à travailler en entreprise à 50%." Christophe Darbellay, conseiller d'Etat en charge de la formation

"C'est une première en Suisse romande au niveau d'une école publique : offrir une formation post-CFC qui permette d'avoir une maturité professionnelle technique. C'est le sésame d'entrée indispensable pour les hautes écoles", indique Christophe Darbellay, conseiller d'Etat en charge de la formation.

Il ne s'agit pas ici de faire des économies avec ce type de formation, selon Christophe Darbellay. 

"Nous allons simplement utiliser l'argent un peu différemment, avec des professeurs qui feront de l’accompagnement à distance, un peu sur le modèle de la Team Academy à la HES."

Donner une alternative aux futurs ingénieurs

Selon Patrick Genoud, chef de section maturité à l'EPTM, cette nouvelle filière a été lancée pour donner une alternative aux jeunes qui souhaitent se former pour devenir ingénieurs. 

"On s'est rendu compte que certains critères faisaient que les jeunes avaient de la difficulté à suivre une formation de maturité professionnelle à plein temps", explique Patrick Genoud, responsable unité maturité à l'EPTM.

"Avec cette nouvelle filière, nous avons voulu donner la possibilité aux entreprises de garder les jeunes deux ans de plus." Patrick Genoud, chef de section maturité à l'EPTM

"Cela peut être pour des raisons financières : pas facile de financer ces études durant quatre ans, quand on ne peut pas travailler à côté. Nous avons aussi remarqué que certains jeunes avaient besoin de plus de temps pour organiser leur travail individuel ou qu'ils souhaitaient simplement continuer à travailler en entreprise", ajoute Partick Genoud.

Renforcer le tissu économique valaisan

Cette nouvelle formation vise également à renforcer le tissu économique valaisan.

"Cette nouvelle filière montre aussi notre volonté de renforcer l'écosystème de la HES et des entreprises : en Valais, nous avons besoin d'ingénieurs, parce qu'il y a des nécessités de renouvellement dans beaucoup d'entreprises", indique encore Christophe Darbellay.

"La volonté ici, c'est de renforcer cet écosystème : les entreprises ont eu un bon apprenti, elles savent qu'un jour, elles auront peut-être un bon ingénieur qui viendra renouveler leur effectif", conclut le conseiller d'Etat.

L'admission dans cette nouvelle filière se fait sur la base des résultats de fin de scolarité obligatoire ou d'un examen d'admission.

Une dizaine de jeunes sont déjà inscrits. Patrick Genoud espère ouvrir une classe cette année. "Au vu des inscriptions que nous avons déjà, je pense que ce sera possible." 

Les inscriptions sont ouvertes dès maintenant et jusqu'au 30 avril.

NT
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