La ville de Sion ne vendra pas le stade de Tourbillon
Le stade de Tourbillon n'est pas à vendre.

Le stade de Tourbillon n'est pas à vendre. Le Conseil général de Sion a en effet refusé ce mardi soir, par 39 voix contre 12, un postulat des Verts qui demandait d'étudier l'opportunité d'une vente de l'enceinte sédunoise. Un postulat qui faisait écho à la proposition de rachat faite par Christian Constantin devant ce même législatif en juin dernier. Le président du FC Sion avait alors proposé de racheter le stade pour 10 millions de francs.
Mais plus que la vente du stade, les Verts voulaient, à travers ce texte, mener une réflexion sur l'avenir à long terme de l'enceinte sportive et de la zone qui l'entoure. Un appel qui n'a pas été entendu par la majorité des conseillers, qui a relevé la position de l'enceinte sédunoise au centre d'un complexe stratégique, sur lequel la ville doit pouvoir garder le contrôle.
Seuls quelques PLR, qui sont allés contre le mot d'ordre de leur parti, ont soutenu le postulat. Parmi eux Michel Zen Ruffinen qui estime que les écologistes ont raison. "Il faut avoir une réflexion sur le stade de Tourbillon". Il a même proposé sa vision: la vente du stade uniquement, sans les terrains alentours, avec un droit de réméré. Cette proposition permettrait à la ville, selon lui, "d'éviter de devoir investir continuellement dans les infrastructures et de retrouver le stade, si l'hypothèse du droit de réméré se réalise à des conditions qui seraient les mêmes que celles de la vente".
Au final, les conseillers n'ont été d'accord que sur un point concernant le stade de Tourbillon: l'augmentation du loyer payé par le FC Sion qui s'élève aujourd'hui à 150'000 francs par an. Le nouveau montant sera discuté dans le cadre du budget 2016 de la capitale.
A noter que les conseillers généraux sédunois ont également refusé ce mardi soir, par 33 voix contre 17 et 1 abstention, une motion multipartis demandant d'affecter un tiers de l'impôt sur les chiens en faveur de la Ligue valaisanne pour la protection des animaux, soit quelques 80'000 francs par année au lieu des 10'000 actuels.