La vente de Key Lemon, une "très bonne nouvelle", selon son fondateur
“C’est une très très bonne nouvelle ».

“C’est une très très bonne nouvelle ». C’est ainsi que Gilles Florey, le cofondateur de la start-up valaisanne Key Lemon décrit le rachat de sa société par la multinationale autrichienne AMS.
La transaction, dont le montant reste inconnu, a été révélée le mois dernier et la vente est désormais effective. Si bien que Debiopharm, l’un des investisseurs historiques de l’entreprise, a organisé mercredi une soirée pour marquer son désengagement du capital de Key Lemon.
Fondée en 2006, l’entreprise installée à Martigny est devenue un des leaders mondiaux en matière de reconnaissance faciale. Sur le plan mondial « nous avons six à huit mois d’avance sur la concurrence », indique Gilles Florey.
Forte d’une quinzaine d’employés, la société espère que ce rachat va lui ouvrir les portes des géants de la téléphonie mobile, comme Samsung ou LG. Mais l’entreprise n’a pas l’intention d’y laisser son âme. Un accord a ainsi été conclu avec AMS, qui permet à Key Lemon de rester au coude du Rhône et de continuer à travailler sur sa technologie. A termes, les effectifs pourraient doubler, selon Gilles Florey.